Van Vries

Date de vente : 13 décembre 2020

Estimation : 1200/1500 €

Prix de vente : 1 342 €



Roelof Jansz VAN VRIES (c.1631-c.1681) attribué à

Bord de rivière animé

Huile sur panneau de chêne, une planche.

Dim : 40 X 30 cm.

Restaurations anciennes, constat d'état détaillé sur demande.

Au dos :

deux étiquettes anciennes manuscrites à l'encre :

(deux tableaux)/Théodore Rombouts/1597-1640/Faisait partie de collection de Mr M.X. Fourestier en 1832 n° 67 et 68 du catalogue.

Cachet de cire rouge de la collection Xavier Fourestier.

Signature manuscrite à l'encre R vries f.

Provenance : Collection X. Fourestier par descendance. 

L'étiquette atteste de la présence du tableau dans la collection Fourestier en 1832.

Quelques années après, cette importante collection fut en partie dispersée lors d'une vente aux enchères de deux jours, annoncée dans le journal des débats politiques et littéraires du 15 février 1838 en page 4 :

"La vente des tableaux composant la belle collection de M. X. Fourestier, de Bordeaux, aura lieu les mardi 20 et mercredi 21 mars 1838, hôtel des Etats-Unis, rue Notre-Dame-des-Victoires, n°9, par le ministère de Mes Bonnefons de Lavialle et Gibé, commissaires-priseurs à Paris, avec l'assistance de M. Georges, expert du Musée royal. Exposition publique les 17. 18 et 19 du même mois, de midi a quatre heures".

La composition de notre tableau se retrouve dans plusieurs oeuvres de van Vries avec une tour pigeonnier à l'état de quasi ruine au bord d'une rivière, quelques pecheurs ou promeneurs.

Eléments comparatifs en collections publiques :

- Un tableau de composition proche provenant de l'ancienne collection Dumez est conservé dans les collections du château de Compiègne (C.38.2473). Il est accompagné de ce commentaire dans le catalogue des peintures du Château de Compiègne : "Les paysages de ce peintre de Haarlem ne sont pas sans rappeler ceux de Cornelis Gerritsz Decker, mais avec une touche de « romantisme » avant la lettre dans la représentation de la nature et de l’architecture noyée sous une abondante végétation. Van Vries aime à peindre des tours ou des châteaux en ruines (Reims, musée des Beaux-Arts) où la lumière joue sur des arcades aveugles. Ces points blancs, si particuliers, se retrouvent également sur le feuillage, conférant une ampleur inattendue à ses tableaux".(Jacques Kuhnmunch).